Répondons ensemble au défi du vieillissement
 
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Gérosanté 2007

 

ATELIER SUR L'OSTEOPOROSE :

Comorbidités et médicaments associés à l’ostéoporose
C. Jeandel
 
-         Iatrogénie :
  • Rosiglitazone : prise prolongée induit une perte osseuse
  • Neuroleptiques
  • Antidépresseurs : les IRS incriminés (étude canadienne)
  • Antiépileptiques (valproate de sodium, phénitoine, carbamazépine…) : effets délétères sur le métabolisme osseux
  • IPP : augmentation de 44% du risque de FESF si prise de l’IPP plus d’un an
  • Warfarine : majoration du risque de fracture chez l’H (étude américaine)
  • Corticothérapie prolongée : effet connu pour la prise per os et moins connu pour la prise par voie inhalée (dose dépassant 200microg/j)
A noter :
 * la Vit D si non associée au calcium ne réduit pas le risque de fractures
 * les F ménopausées sous bêtabloquants semblent présenter un risque fracturaire réduit
 * la mononitrate d’isosorbide pourrait avoir un effet bénéfique sur la prévention de l’ostéoporose
-         Diabète type 1 : x 8 risque de fracture ext sup fémur (FESF)
-         Dépression : risque accru de perte osseuse
-         Maladie de Parkinson : le TTT par résidronate et vit D prévient le risque de FESF chez les parkinsoniens
-         Athérosclérose : la présence de calcifications aortiques semble associée à une augmentation du risque de FESF (étude danoise)
-         L’I Rénale chez la Femme âgée augmente le risque de FESF : DFG entre 45 et 59 ml/mn augmente le risque de 57% / DFG ≥ 60ml/mn
-         Polyarthrite rhumatoïde : l’ostéoporose de la PR au stade précoce est associée à la présence d’un FR et à l’ancienneté des symptômes
-         L’augmentation de la CRP est associée à un risque accru de fracture chez la FA
-         Hypogonadisme augmente le risque de fracture chez l’H âgé
-         Perte du poids par régime diminue la DMO (les anti-ostéoporotiques sont moins efficaces chez les F de faible poids
-         Tabagisme passif : risque de DMO faible et donc de fractures
-         Pathologie cancéreuse : Cancer de la prostate chez l’H (effet de l’hormonothérapie) et le cancer du sein chez la F
-         VIH : TTT antiviraux impliqués
-         Boissons gazeuses au cola pourraient être associées à un risque d’ostéoporose
 
Ostéoporose : intérêt du dépistage chez le sujet âgé
H. Blain
 
-         L’ostéoporose augmente avec l’âge
-         Les facteurs de risque augmentent avec l’âge : IMC ≤ 19, corticothérapie prolongée, pathologie inductrice de l’ostéoporose, ménopause ≤ 40 ans…
-         Pour un même niveau de DMO, le risque de fracture est plus important chez le SA. Risque de cascade fracturaire
-         Le pronostic des fractures est péjoratif chez le SA (pronostic vital et qualité de vie)
-         Le traitement de l’ostéoporose est efficace chez le SA (biphosphonates, ranélate de strontium). L’acide zolidronique :Aclasta 5mg* (injection annuelle) efficacité prouvée


ATELIER SUR LA DENUTRITION :
à propos du référentiel de la HAS
www.has-sante.fr
 
Situation du problème et méthodes diagnostiques
C.Jeandel
 
Objectif : élaborer un outil d’aide à la prise en charge de la dénutrition chez le SA ou à risque de dénutrition pour les professionnels de santé
 
Prévalence : augmente avec l’âge
-         4 à 10% chez les PA vivant à domicile
-         15 à 38% chez les PA en institution
-         30 à 70% chez les malades âgés hospitalisés
 
Conséquences :
-         augmente la mortalité en ville et en hospitalier
-         augmente la durée de séjour à l’hôpital
-         aggrave l’état de fragilité ou de dépendance de la PA
-         favorise la survenue de morbidités :
* risque accru d’infections nosocomiales
      * risque majoré de plaie de pression
            * risque de chute et de fractures
 
      Situations à risque :
-         sans lien direct avec l’âge :
  • carence d’apport
  • défaillance d’organe chronique
  • maldigestion et malabsorption
  • pathologie infectieuse ou inflammatoire
  • alcoolisme chronique
-         situations spécifiques à la personne :
  • psycho-socio-environnemental : isolement, deuil, difficulté financière, maltraitance, hospitalisations, changement des habitudes de vie (entrée en institution)
  • troubles bucco-dentaires : sécheresse buccale, candidose…
  • troubles de la déglutition : pathologie ORL, neurologique…
  • affection aigue ou décompensation d’une pathologie chronique
  • régimes restrictifs : sans sel, diabétique, hypocholestérolémiant, sans résidu au long cours
  • traitement médicamenteux au long cours : tous médicaments entraînant une sécheresse buccale, une dysgueusie, une anorexie, une somnolence, des troubles digestifs…
  • les syndromes démentiels et autres troubles neurologiques : MA, Sd confusionnel, Sd parkinsoniens
  • troubles psychiatriques : Sd dépressifs, troubles du comportement…
Pratiquement, tous les patients gériatriques présentent au moins une situation à risque de dénutrition
 
Modalités de dépistage :

Population cible
Fréquence
Outils
Tous les PA
1x/an en ville
1x/mois en institution
Lors de chaque hospitalisation
- rechercher les situations à risque de dénutrition
- mesurer de façon répétée le poids et évaluer la perte de poids / poids antérieur
- calculer l’IMC
 
PA à risque de dénutrition
Surveillance plus fréquente en fonction de l’état clinique et de l’importance du risque
Le dépistage peut être formulé par un questionnaire : MNA le plus utilisé

  
Critères diagnostiques :

Dénutrition
Dénutrition sévère
-         perte de poids ≥ 5% en 1 mois ou ≥ 10% en 6 mois
-         IMC <21
-        Albuminémie < 35 g/l
-         MNA global < 17
-         perte de poids ≥ 10% en 1 mois ou ≥ 15% en 6 mois
-         IMC <18
-     Albuminémie < 30 g/l
 

 
NB : l’albuminémie est interprétée en fonction de l’état inflammatoire (doser la CRP)
 
Modalités de prise en charge
P. Brocker
 
Types :
-         PEC nutritionnelle orale : conseils nutritionnels, aide à la prise alimentaire, alimentation enrichie en protéines
-         PEC nutritionnelle entérale : sonde gastrique, jéjunostomie
-         PEC nutritionnelle parentérale
 
Choix de la modalité : basé sur
-         le statut nutritionnel de la PA
-         le niveau des apports alimentaires énergétiques et protéiques spontanés
-         sévérité de la ou les pathologies sous jacentes
-         les handicaps associées ainsi que leurs évolutions prévisibles
-         l’avis du malade et/ou de son entourage
 
Suivi en cas de dénutrition :
 

 
Outils
Fréquence
Poids
Pèse personne adaptée à la mobilité du malade
1 x /sem
Apports alimentaires
Méthode simplifiée semi qualitative
Lors de chaque évaluation
Albumine
dosage
1 x /mois

 
Compléments nutritionnels oraux : à consommer lors des collations
Nutrition entérale : indiquée si échec de nutrition orale, tb sévères de la déglutition ou dénutrition sévère
Les médicaments adjuvants : le + utilisé est l’ACGO (cétornan) 10g/j 4 à 6 sem. Il doit être accompagné d’un apport protéino-énergétique suffisant. Indiqué surtout en convalescence.
 
 
Session de FMC sur l'insuffisance cardiaque chez le SA 
J.P. Emeriau, P. Friocourt, M. Ferriere
 
Le diagnostique repose sur
-         la clinique
-         +/- dosage des BNP
-         Réponse thérapeutique au lasilix
-         Résultats de l’échocoeur
 
Clinique : véritable piège
-         Interrogatoire peu productif : la dyspnée est souvent difficilement interprétable chez les patients âgés (pathologies intriquées, mobilité réduite)
-         Examen clinique :
  • S. pulmonaire : râles souvent retrouvés en dehors de toute pathologie cardio-vasculaire
  • Auscultation cardiaque : tachycardie (peut manquer), bruit de galop, souffle de RAo…
  • S. périphériques : 4
* oligurie : difficile à mesurer
* OMI : rechercher ATCD veineux, dénutrition, patho rénale
      * Gros foie : signe important. Hépatalgies post prandiales
      * Saillie veineuse cervicale permanente (TSVJ) : très bon signe clinique
 
Dosage des BNP (B type natriuretic peptide) : ce taux peut augmenter avec l’âge, résulte de l’étirement des fibres myocardiques lors de la dilatation auriculaire
-         Si très élevé > 300 pg/ml : origine cardiaque incriminée
-         Si bas < 100 pg/ml : origine cardiaque éliminée
-         Si compris entre 100 et 300 : aucune valeur diagnostique
 
Echocoeur :
Si fonction systolique préservée (FE> 45-50%), l’IC est en rapport avec une altération de la fonction diastolique (non mesurable).
Cause de décompensation : tachycardie en rapport avec une anémie, une fièvre, une FA …
Evolution plus rapide que l’IC d’origine systolique
 
Profil patient :
 

Fonction systolique
Préservée
Altérée
Terrain
âge≥75ans, sexe F,
ATCD HTA, diabète
âge variable
ATCD IDM
S. fonctionnels
Dyspnée brutale
Dyspnée progressive
S. physiques
 
 
F. déclenchants
Galop télédiastolique
S. systolique éjectionnel
HTA,   ICD rare
Poussée HTA-FA paroxystique
Galop protodiastolique
IM fonctionnelle
Hypotension, ICD fréquente
Non spécifique
ECG
RX
HAG-HVG
RCT<50%
IDM - BBG- microvoltage
RCT>50%

 
 
Algorithme diagnostique : pour une définition pragmatique de l’IC-FSP
 

 
IC soupçonnée d’après les symptômes et/ou signes cliniques +/- réponse aux diurétiques
 

 

 
Evaluer la présence d’une cardiopathie par ECG, radiographie (+/- BNP)
 
Si ECG et BNP normaux en phase congestive : IC-FSP improbable
 

 

 
FEVG ≥ 50 +/- 5%
 

 

Exclure les autres causes de dyspnée :
-         pathologie pulmonaire chronique
-         valvulopathies gauche
-         cardiopathies congénitales
-         péricardite constrictive
 
Si présence : diagnostic d’IC- FSP impossible
 

 

 
IC-FSP possible
 

 
 
Etiologies  de l’IC du SA :
 
-         Causes sous jacentes :

10535 patients
Hommes
Femmes
  1. I. coronaire (total)
  2. HTA (total)
-         I coronaire + HTA
-         I. coronaire isolée
-         I.coron+autre cardiop
  1. Valvulopathies
  2. CMNO idiopathique
  3. Inconnue
87%

64%

53%

26%

8%

7%
8%

8%
80%

77%

61%

15%

4%

8%
6%

6%

Rywik SL Europ JH 2000, 2, 413-416
 
-         Causes précipitantes :
768 malades = 323 épisodes chez 180 patients
1. Erreur diététique : excès de sel → 22%
2. Causes extracardiaques → 20% : infections pulmonaires 1x/2
3. Prise récente d’antiarythmique (15%), inhibiteurs calciques (13%)
4. Arythmies notablement FA : 13%
5. Réduction inadaptée du traitement : 10%
Tsuyuki RT Arch Intern Med 2001 ; 161 : 2337-42
 
Education du patient et de l’entourage : dialogue éducatif :
-         progressif et répétitif
-         expliquer quels sont les facteurs aggravants
-         expliquer ces médicaments
-         attention à l’automédication (AINS, collyres bêtabloquants…)
 
Evaluation gériatrique :
-         Tenir compte de l’état cognitif et thymique
-         Activités quotidiennes
-         Etat nutritionnel
-         Evaluation des différentes pathologies associées, calcul de la clairance à la créatinine et adaptation des doses.
 
Régime sans sel : à déconseiller. Apport de 5 à 6 g/j. Régime strict : phase aigue
 
Réduction de la mortalité :
-         IEC : - 40%
-         BB : -30%
-         AAP :
 
 
ATELIER SUR LES HYPONATREMIES:
 
 
Diagnostic d’une hyponatrémie chez le SA
 
Introduction :
Hyponatrémie = trop d’eau dans la cellule (hyperhydratation cellulaire)
Age = facteur de risque :
-         RR = 1,54 si âge entre 41 et 50 ans
-         RR = 5,8 si âge 80 ans
Na corrigée [Na]c = [Na] + (glycémie en mmol/l – 5)/3
Fausses Hyponatrémies :
-         hyperlipidémies
-         hyperprotidémies
-         hyperglycémies
-         Mannitol
Osmolarité plasmatique calculée = 2 x [Na] + urée + glycémie = 220 mosmol
 
Clinique :
Fruste et atypique (nausées, vomissements, malaise, céphalées, obnubilation, coma…)
 
      Mécanismes de la régulation de l’eau et du sel :
-         intervention du rein par le système rénine angiotensine
-         intervention du cerveau par la sécrétion de l’ADH par l’hypophyse (dilution/concentration des urines)
 
Types :
-     Hyponatrémie avec hypovolémie : DSH extracellulaire 
-         Hyponatrémie avec normovolémie (patient non déshydraté) : rechercher une hypothyroïdie, une potomanie, un SIADH
-         Hyponatrémie avec hypervolémie  (augmentation de l’eau et du sel) = hyponatrémie de dilution
 
Enquête étiologique :
-         Erreur de dosage : recontroler
-         Fausses hyponatrémies
-         Hyponatrémie avec hypovolémie : DSH extracellulaire : hypotension artérielle, pli cutané à rechercher au niveau des cuisses
  • perte rénale : natriurèse > 20 mmol/l (diurétiques, néphropathies, I. surrénalienne)
  • perte extrarénale : natriurèse < 20 mmol/l (vomissements, diarrhée, laxatifs…)
-         Hyponatrémie avec normovolémie :
  • osmolarité urinaire > 100 mosmol/l : évoquer un SIADH
  • osmolarité urinaire < 100 mosmol/l : évoquer une potomanie
-         Hyponatrémie avec hypervolémie  (augmentation de l’eau et du sel) = hyponatrémie de dilution: rechercher une insuffisance cardiaque, une cirrhose, un syndrome néphrotique, une IR chronique
 
 
 
Les hyponatrémies en rapport avec un SIADH :
 
Diagnostic étiologique :
  1. Origine néoplasique : Kc bronchique à petites cellules, vessie, pancréas, thymome, ORL, lymphomes, leucémies…
  2. Infections : pulmonaires +++
  3. Maladies cérébrales : AVC, tumeurs
  4. Stress : post opératoire, traumatisme
  5. Iatrogène :
-         Thiazidiques
-         Antidépresseurs : tricycliques, IRS
-         Anticonvulsivants : carbamazépine
-         Neuroleptiques
-         AINS : ibuprofen, diclofenac
-         Dopaminergique : bromocriptine (Parlodel), L.Dopa
-         IEC : Ranipril
-         Divers : opioïdes, omeprazol, clofibrate, ac. valproique
 
Traitement :
  1. Outils :
-         restriction hydrique
-         arrêt du médicament incriminé
-         furosémide
-         ATB : macrolide (démeclocycline)
  1. Prudence : ne pas corriger trop vite 1 à 2 mmol/h et max 25 mmol/l en 48 heures (si non, risque d’une quadriplégie spastique par miclinolyse autopontine)
  2. Tableau grave d’installation rapide :
-         arrêt du médicament
-         perfusion du sérum salé hypertonique mais correction lente
-         restriction hydrique : 500 à 1000 ml/24h
-         furosémide : ↑ eau
-         AVRA (arginine vasopressine) : non disponible
  1. Tableau moyen :
-         arrêt médicament
-         restriction hydrique
-         démeclocycline
  1. Tableau clinique bien supporté : pas de traitement, surveillance +++
 
 
ATELIER SUR LES TROUBLES ALIMENTAIRES DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER 

Troubles des conduites alimentaires et de la déglutition dans la MA:
 
 Il existe essentiellement 3 troubles des conduites alimentaires :
  1. Déficit neurologique :
-         Troubles dysexécutifs
-         Troubles des rythmes alimentaires : perte des horaires habituels des repas
-         Troubles de la mémoire : oubli des courses, de prise de repas
-         Troubles praxiques
-         Troubles gnosiques (tardifs)
  1. Troubles du comportement :
-         Modification du goût
-         Apathie
-         Déambulation incessante
-         Manipulation des aliments
-         Refus de s’alimenter : opposition
  1. Anorexie : causes multiples
-         Atrophie mesiotemporale corrélée à la perte de poids
-         Anomalies biologiques : augmentation de la cortisolémie, des TNF, hyperinsulinisme et résistance à l’insuline, diminution des neuropeptides (NPY) stimulateurs d’appétit
-          Causes locales : mauvais état dentaire, hyposialite, stomatite…
-         Causes générales : pathologie intermittente de type douleur aigue, fécalome…
-         Causes psychologiques : démotivation, dépression
-         Causes iatrogènes : antidépresseurs de type IRS (fluoxétine), anticholinergiques, digitaliques, certains ATB…
 
Troubles buccodentaires et MA:
Sénescence des glandes salivaires → hyposialie et modification du PH
Facteurs aggravants : stress, tabac, diabète, médicaments (antiarythmiques, psychotropes, antiparkinsoniens…)
Troubles constatés :
-         langue sèche
-         langue dépapillée
-         perlèche, lichen plan, kératose tabagique
-         prothèse instable
-         parodontopathie
-         caries
-         aphtose géante : proposer sur le plan thérapeutique des bains de bouche au somlumedrol (40 mg)
-         candidose buccale
-         langue villeuse : ce n’est pas une candidose, c’est une pathologie idiopathique et asymptomatique
Programme de maintenance :
-         Hygiène buccale quotidienne
-         Hygiène prothétique
-         Maintenance prothétique : réparation et adjonction
-         Examen bis annuel de prévention : soins courants simples de détartrage.
 
 
Prise en charge diététique des troubles de la déglutition:
 
Objectifs :
Etre sécuritaire : quantité suffisante et équilibrée
Moyens :
Adaptation de la prise alimentaire aux solides
Choix des textures : liquide, mixée, hachée, tendre, normale
Les textures utilisées s’adaptent à la déficience masticatoire des patients sans troubles de la déglutition
Aliments à risque :
-         aliments à grains : riz, semoule…
-         aliments qui s’émiettent : biscottes…
-         aliments secs : croissants, pain, brioche…
-         aliments fibreux : salade verte, fenouil, épinards…
Description des menus chez le dysphagique :
 

Dysphagique strict
Dysphagique large
Aliments mous s’écrasant à la fourchette
Courgettes, carottes sautées
Chou fleur, pomme de terre
Omelette nature, poisson en sauce
Quenelles béchamel, boudin sans peau
Bananes écrasées
compottes
Laitage
Aliments souples à mastiquer
Petit pain au lait beurré
Betteraves écrasées très cuits
Maquereau à la mayonnaise
Légumes cuites sans peau
Pizza à pâte molle
Pâtes bien cuites,
camembert

   
 
Techniques d’alimentation :
Règles générales :
-         environnement calme et favorable à la concentration
-         vérifier si nécessaire la présence de prothèse dentaire
-         présenter les mets de l’assiette de façon appétissante
-         ménager en temps de repas suffisant
-         rappeler les consignes données par le rééducateur
Règles spécifiques :
-         Patient autonome : laisser manger seul
-         Patient non autonome :
  • soignante assise pour alimenter la personne dysphagique
  • proposer de petites quantités
  • laisser le temps de pose
  • inspecter régulièrement le temps la cavité buccale
 
Intérêt d’une collaboration multidisciplinaire : diététicienne, orthophoniste, infirmière, aide soignante…
 
 
ATELIER SUR LES FACTEURS DE RISQUE DE DEMENCE
C. Jeandel
 
Facteurs généraux :
-         Age : facteur de risque principal ; incidence double par tranche d’âge de 5ans après 65 ans
-         Facteurs génétiques : présence de l’allèle e4 du gène codant pour l’apoE, mutation au niveau des CHS 21, 14, 1
-         Sexe féminin : particulièrement après 80 ans
-         Antécédents familiaux
-         Bas niveau d’éducation : capacité de réserve clinique qui diffère l’expression clinique
-         Taille de la tête : petite taille du périmètre crânien → début précoce
-         ATCD de traumatisme crânien, de dépression
-         Statut marital 
 
Facteurs de risque vasculaire :
-         Tabagisme
-         HTA
-         Diabète
-         Hypercholestérolémie
-         ACFA
 
Facteurs de protection :
-         Mode de vie :
  • alimentation (antioxydants, oméga 3)
  • consommation modérée d’alcool ( ?)
  • activités de loisir : jardinage, voyage, bricolage, tricot…
  • activité physique
-         Médicaments : statines ? oestrogènes ? antiagrégants ? AINS ?
 
Cas particuliers :
Le diabète de type 2 est associé à une altération des fonctions cognitives dès la cinquantaine (Neurology, 2007 ; 1597-1603) :
-         Population étudiée 5647 participants à l’étude Whithall II, âgés de 46 à 68 ans
-         Tests neuropsychologiques et test d’intolérance au glucose faits : diabète 5% des 4020 H et 6% des 1627, intolérance au glucose 10% des H et 12% des F
-         Relation entre diabète et faibles scores au tests : relation de mauvais score x 2,45 pour H et 1,83 pour F diabétiques indépendamment de l’âge, classe sociale, HTA, tabagisme, alcool, exercice physique
Diabète et démence : plusieurs mécanismes
-         vasculopathie diabétique : micro et macro angiopathie
-         Hyperinsulinisme :
  • Luchsinger et al, 2004: risque de MA x 2 et risque plus élevé chez les non diabétiques.
  • Den Heijer et al, 2003 : association diabète et atrophie hippocampique (IRM ) et association résistance à l’insuline et atrophie amygdalienne
-         Plus hypothétiques : phénomène de glycation (rôle des produits de dégradation glucidique et rôle de l’enzyme de dégradation de l’insuline
 
Syndrome métaboliqueégalement incriminé : définition de l’International Diabetes Federation (IDF) 2005
-         Obésité abdominale : tour de taille augmentée (critère obligatoire) égal ou supérieur à 94 cm chez l’homme et 80 cm chez la femme
-         Au moins 2 critères parmi les quatres suivants
  • Triglycérides ≥ 1,5 g/l (ou traitée)
  • HDL cholestérol bas < 0,5 g/l chez la femme ou 0,4 g/l chez l’homme (ou traité)
  • HTA ≥ 130/85 mmHg (ou traitée)
  • Glycémie ≥ 1 g/l
Poids et MA :
-         La perte de poids : peut précéder le diagnostic (Barret-Connor 1996) et peut représenter un signe précoce (Stewart 2005)
-          Le surpoids :
  • relation positive entre surpoids et MA (Gustafson 2003, Hayden 2006)
  • association IMC élevé et atrophie temporale (étude longitudinale Suédoise) (Gustafson 2004)
 
Mon adresse  
  Dr Mustapha Oudrhiri
Interniste et Gériatre
Hôpital Mohamed Sekkat
Ain chock Casablanca Maroc
Tel: 00 212 61 64 35 07
E-mail: oudmus@yahoo.fr
moudrhiri@casageriatrie.fr.gd
 
Association de Gérontologie "Espoir" AGE  
  L'AGE organise le 31 mai 2008 à Casablanca ses premières rencontres gérontologiques sous le thème : pour une meilleure prise en charge du malade âgé.
LIEU:
Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca
PROGRAMME :
- Enjeux de la transition démographique au Maroc
- L'HTA chez le sujet âgé
- La douleur en gériatrie
- Rôle de l'équipe gériatrique dans la prise en charge de la personne âgée
- Place du gériatre dans un hôpital accueillant les urgences
- Le médecin généraliste face à la maladie d'Alzheimer
- L'oncogériatrie, un problème d'actualité
Ateliers :
- Que faire devant une personne âgée qui chute?
- Que faire devant une élévation récente de la créatinine chez le sujet âgé?
- Comment évaluer les facteurs de risque cardio-vasculaires chez le sujet âgé?
- Comment évaluer un bilan nutritionnel chez la personne âgée?
- L'ordonnance du sujet âgé: les questions à se poser
- Prévention de la maladie thrombo-embolique chez la personne âgée
 
Randonné pour personnes âgée  
  Organisée par l'AGE en collaboration avec l'association Rando Maroc
Date : le 1 juin 2008
Lieu : Région de Benslimane
Pour s'inscrire : contacter nous sur:
- moudrhiri@casageriatrie.fr.gd
ou oudmus@yahoo.fr
 
Autres RDV gériatriques  
  --9èmes rencontres gérontologiques de Géronto-pratique : 17 et 18 janvier 2008 à Paris CAP 15
--7ème congrès national des professionnels de la Gériatrie : 30-31mars et 1er avril 2008 au palais des congrès Paris
--Anti-Aging Medicine World Congress 2008
10 au 12 avril 2008 Palais des congrès Paris
 
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